Les bienfaits du shiatsu, quels sont ils?
Prenez rendez-vous
Quand la pression soulage, le shiatsu libère le corps physique.
Le praticien effectue avec ses doigts, mains ou coude des pressions stables, perpendiculaires et à la profondeur adéquate tout le long du système énergétique, composés de canaux invisibles dans lesquels circule l’énergie. Issu du « an-ma », un massage ancestral japonais, le shiatsu a été reconnu au Japon comme médecine à part entière en 1954. Le shiatsu est l’une des huit approches complémentaires citées dans la résolution A4-0075/97 du Parlement européen, votée le 29 mai 1997, en tant que « médecine non conventionnelle digne d’intérêt ». Le shiatsu est reconnu comme médecine alternative en Autriche et en Suisse.
De quel mal souffrez-vous ?
Le shiatsu peut être considéré comme un intermédiaire entre l’ostéopathie et l’acupuncture. Il peut soulager des douleurs physiques telles que le mal de dos, tendinites, douleurs articulaires, les problèmes digestifs et intestinaux, les douleurs articulaires, migraines, mal de ventre dû aux règles.
Shiatsu et maladies chroniques
Le shiatsu n’est pas une thérapie miracle mais peut être d’une aide sérieuse pour les maladies chroniques. Dans la maladie chronique, le système énergétique a pris « un pli » non correct, et s’est stabilisé autour de cette nouvelle organisation. La pratique du shiatsu peut corriger, au fur à mesure des séances, cette organisation pour revenir à un état de plus grande aisance. Il peut être efficace pour soulager des syndromes tels que la fibromyalgie.
Équilibrer le ki
Conserver ou restaurer cette énergie vitale qui nous anime – appelée ki au Japon – telle est la vocation du shiatsu. « Dans des conditions de bonne santé, l’énergie s’écoule librement et de façon équilibrée à travers les méridiens. Quand un fonctionnement inhabituel des organes internes ou une stimulation externe anormale se produit, l’énergie stagne, ce qui entraîne la maladie. Aussi, afin de guérir, l’énergie doit-elle être libérée et régularisée », Cf Shizuto Masunaga.
Suivant les principes de la médecine chinoise, le shiatsu renforce les méridiens en état de vide et libère ceux qui sont en trop-plein. Il se met en relation avec le cœur de la problématique. En s’attaquant aux causes et non aux symptômes, les effets bénéfiques peuvent parfois se faire attendre. Il arrive que l’on sorte de séance avec les mêmes maux, voire que l’on souffre, pendant deux ou trois jours, de nouveaux désagréments, comme des céphalées ou des insomnies. Inutile de s’inquiéter, c’est le signe que le corps se libère.
Une « psychothérapie manuelle »
« Je suis venue au shiatsu à cause de mes insomnies, témoigne Julie. En une séance, le problème était résolu. » Agathe, elle, est allée consulter pour des troubles digestifs. « J’étais tellement tendue que j’avais des “nœuds” dans le ventre et des raideurs dans le cou. La séance m’a beaucoup relaxée. J’ai eu le sentiment de laisser un bon paquet de soucis sur le futon, je me suis sentie plus légère, et mes douleurs se sont estompées dès le lendemain. » (cf psychologies.com).
Le shiatsu entre en relation avec le plan psychique. La pensée médicale asiatique a fait apparaître les relations entre nos corps physique, énergétique et mental. En agissant sur le corps physique et énergétique, le shiatsu libère le corps mental. Ainsi pour la MTC (médecine traditionnelle chinoise), chaque émotion est en relation avec un organe, comme la colère avec le foie ou la peur avec les reins. Une colère va léser l’énergie du foie, entraînant une montée de son énergie et pourra engendrer une migraine.
En cas de choc ou de déprime, certains méridiens (courant d’énergie) tel que le cœur ou le foie vont être soit surchargés ou vides en énergie. C’est un peu comme si notre système électrique interne est en sur- ou sous-tension sans pouvoir se réguler lui-même. Si rien n’est fait, le déséquilibre perdure et la maladie s’installe.
En travaillant sur les systèmes énergétiques, le praticien travaille sur les systèmes émotionnels associés, et peut ainsi libérer des mémoires enfouies, soulager des colères.
Ainsi le shiatsu peut être intéressant pour soulager le stress, la nervosité, anxiété, les troubles du sommeil, les dépendances (tabagisme, boulimie, alcoolisme, etc.), la fatigue (surmenage intellectuel, manque d’entrain, etc.), difficultés relationnelles, dépression nerveuse.
L’art du toucher
Dans ce travail d’induction de l’autoguérison, le toucher relève de l’art. Le praticien doit, en effet, disposer d’une sensibilité tactile très fine pour sentir au bout de ses doigts le système énergétique et son état. Au Iokaï shiatsu, shiatsu des méridiens, l’enseignement dure un minimum de 4 années. De longs week-end sont passés à écouter et parcourir les systèmes énergétiques, à développer nos ressentis.
Le shiatsu travaille sur l’ensemble des méridiens alors que l’acupuncture traite des points particuliers. Le shiatsu inclut des étirements avec un travail sur les articulations et les muscles. En shiatsu, il y a fusion du diagnostic et du traitement car chaque pression détermine l’état énergétique et le traite en même temps. Le praticien en contact permanent avec le receveur, doit mobiliser son intuition et son ressenti pour être juste et exact.